Céder son entreprise est une étape importante dans la vie d’un entrepreneur. Une telle opération relève de l’aboutissement d’un processus et d’étapes préparatoires. Apprécier la réussite de la cession de son entreprise relève de plusieurs facteurs pour l’entrepreneur. Évidemment, il s’agit d’avoir optimisé les conditions financières de sa cession. Il s’agit également d’avoir permis une continuité du développement et du management de l’entreprise pour en assurer sa pérennité.
Anticiper la cession et maximiser la valorisation de son entreprise
Aussi, les éléments permettant une continuité du management de l’entreprise après le départ de l’entrepreneur contribuent fortement à la valorisation de l’entreprise: Des postes de direction occupés par des cadres clés expérimentés, un système de pilotage financier établi, une fiabilisation et une digitalisation des processus métier. Une étape intermédiaire d’association des cadres clés qui assureraient la reprise de l’entreprise peut être une option gagnante.
Enfin, une entreprise dont les projets de croissance se sont poursuivis et se poursuivront et dont la position sur le marché et les marges dégagées sauront être préservées après la cession pourra être fortement valorisée par des repreneurs.
Un large champ d’acquéreurs potentiels
Il existe en général un assez large panorama d’acquéreurs potentiels pour une activité donnée.
Les fonds d’investissement sont souvent des acquéreurs sérieux. Toutefois, leur intervention nécessite le plus souvent d’avoir identifié en interne ou en externe une équipe de reprise opérationnelle. `
Une cession peut également s’opérer auprès d’entreprises concurrentes souhaitant consolider leur position sur ce marché.
Il convient d’adopter une démarche élargie pour intégrer les acquéreurs ayant un intérêt principal ou complémentaire dans l’activité de l’entreprise. Certains acquéreurs pourraient envisager une acquisition pour étendre ou diversifier leur propre activité (fournisseurs, clients, fournisseurs des clients, etc.).
Optimiser les conditions de cession de son entreprise
La valorisation attribuée à l’entreprise est un paramètre déterminant dans la réussite du projet de cession. L’entrepreneur-cédant doit néanmoins s’interroger sur la possibilité de garder une participation dans l’entreprise. Celle-ci lui permettra de participer à la création de valeur future et d’accompagner financièrement le repreneur.
D’autres paramètres de la cession doivent avoir été scrupuleusement étudiés : les modalités de paiement du prix (cas de crédit vendeur ou complément de prix), la garantie d’actif et de passif accordée au repreneur, les des baux en-cours avec les immeubles détenus le cas échéant par le cédant ou encore les modalités de la clause de non-concurrence et l’éventuelle implication du cédant auprès du repreneur.
Anticiper les enjeux fiscaux et patrimoniaux
Sur le plan fiscal, la cession doit avoir fait l’objet d’une anticipation de la part de l’entrepreneur . Plusieurs options devront alors être évaluées entre le paiement immédiat de l’impôt sur la plus-value, la possibilité de réaliser un apport-cession qui donnera lieu à l’obligation de réinvestir dans les conditions de l’article 150 0 B Ter du CGI, l’éligibilité aux dispositifs de départ en retraite du dirigeant, la compatibilité de l’opération de cession avec un éventuel Pacte Dutreil.
Enfin, se projeter après la cession et préparer ses projets financier et patrimoniaux est un élément important pour que le succès se prolonge au-delà de la cession de l’entreprise.
A propos de Navon Capital
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